L’abeille, pour boire des fleurs
Sort de sa ruche aimée,
Et va sucer l’âme des fleurs
Dont la plaine est semée ;
Puis de cet aliment du ciel
Elle fait la cire et le miel.
Le miel est un des derniers produits réellement naturel puisque l’homme n’intervient pas dans sa fabrication. Son mode de récolte est demeuré inchangé depuis la nuit des temps. Longtemps ce produit fut considéré comme la nourriture des sages. Et c’est le plus souvent avec passion que les apiculteurs exercent leur activité.
Tout a commencé avec Gilbert, le grand-père qui, dès l’age de dix ans, était fasciné par les abeilles. Révant de les apprivoiser, il les attrapait de ses mains et avant qu’elle n’aient pu le piquer, il les enfermait dans une vieille ruche de liège. Mais ce n’était qu’éternel recommencement puisque, chaque fois, les abeilles s’échappaient. Devant ce spectacle touchant, une vieille dame décida de lui offrir sa première ruche, ce fut le début de l’aventure.
Aujourd’hui, son fils Bernard continue ce travail passionnant selon les techniques traditionnelles.
L’apiculteur, « l’homme qui courait après les fleurs »
D’après le titre du roman de Marcel Scipion, apiculteur provençal.
Nos ruches passent l’hiver dans le massif de Tanneron, dont le climat doux et la flore particulière leur permet de maintenir une activité toute l’année. Le mimosa n’est malheureusement pas une fleur mellifère (c’est-à-dire qu’il ne peut pas produire de miel), mais ceci n’empêche pas les abeilles de le butiner abondamment afin de produire du pollen ou plus simplement pour se nourrir.